...Des suites d'une pneumonies à l'hôpital Saint David au Texas. Il s'éteint à 81 ans.
Le tout petit monde des harmonicistes de Blues ne perd pas un Père me semble-t-il mais un grand frère.
Inimitable son, inimitables riffs, inimitable voix! Un Band leader aussi qui devrait mettre les jeunes gens en réflexion.
Je vous passe mes états d'âmes sur mon ressenti.
Rien est pire que le Chicago Blues ou le Blues francisé et analysé, décortiqué selon des critères et des interprétations d'ici, fantasmagories de Blues confortantes et réconfortantes dans la vision héxagonale du rêve ou de l'enfer américains franchouillardisé, ou l'on "mélange" les Rockstars avec les Bluesmen...qui n'ont rien a voir bien sûr, ni dans l'essence, ni dans le chemin, ni dans l'aboutissement...
J'ai une pensée particulière pour les jeunes gens qui sentent que le Blues vit en eux.
"Jeunes gens allez aux sources écoutez les Maîtres et tirez en ce qui vous plait"... je viens de citer James Cotton. Bien sûr...
Je voulais juste leur dire plus personnellement, que j'ai "étudié" tout mon Cotton quand j'étais jeune et que j'ai beaucoup appris, pas seulement à l'harmonica bien entendu, mais sur la philosophie Blues, le chant, le placement, les riffs, la façon de mener un Bluesband sur scène, la façon de mener un chorus, etc etc...
Je conseille vivement "Hard again" de Muddy Waters, ou les trois Maîtres sont réunis Muddy, John Winter et James Cotton, de mémoire il y a aussi Pinetop au piano et Willie Big Eyes à la batterie. Cotton en électrique, pour apprendre à accompagner et riffer le Chicago Blues elec.
Trouvez un album solo de Cotton qu'il a fait avec Charlie Haden c'est une merveille acoustique, et une sève Blues de tout premier ordre dans le chant, les textes l'interprétation et la vision donnée.
Pour ma part et juste pour hommage et lui rendre justice. Si mon style, mon approche etc sont loin de James Cotton dans la pensée la construction et l'esthétique, je n'aurai jamais pu avancer sans comprendre Cotton.
Je lui dois beaucoup et ressent beaucoup beaucoup de peine. Je salue sa mémoire bien humblement et le remercie de m'avoir éclairé plus jeune.
Merci Monsieur Cotton. God Bless you!
AM
Un de mes titres préféré par Cotton, une mine de réflexion, et pis sinon c'est juste joli!
The James Cotton Band:
"How long can a fool go wrong" James Cotton "Mister Super harp himself"
James Cotton Band